Backlog IT interminable, demandes métiers toujours plus nombreuses, outils Excel qui se multiplient en dehors du Système d'Information (=SI)... Dans l’industrie, les DSI sont souvent coincés entre deux injonctions contradictoires : dire “oui” pour ne pas freiner l’innovation, tout en garantissant un SI robuste, sécurisé et cohérent.
Mais est-il vraiment possible de réconcilier autonomie métiers et gouvernance IT ? La réponse est oui, à condition de repenser les rôles, les outils et la posture de la DSI.
Pourquoi cette question est devenue centrale dans l’industrie
La DSI doit à la fois assurer la cybersécurité et la conformité réglementaire, gérer un backlog croissant de demandes opérationnelles, répondre aux besoins métiers toujours plus pressants (production, QHSE, maintenance, etc.) et former les équipes ("environ 40 % des employés disent qu'ils ne disposent pas de la formation dont ils ont besoin pour être efficace dans leur travail" - sondage CompTIA)
Résultat : les métiers perçoivent trop souvent la DSI comme un frein, un “bloqueur de projets”. En parallèle, pour contourner ces lenteurs, ils bricolent sur Excel ou des outils non validés, au risque de créer du shadow IT incontrôlé.
Quand la DSI ne peut pas dire oui, les métiers font sans. Et c’est là que les vrais risques commencent...
Pourquoi l’autonomie des métiers ne doit plus être vue comme une menace
Donner plus d’autonomie aux métiers, ce n’est pas perdre le contrôle. C’est au contraire :
- désengorger la DSI des demandes simples mais chronophages
- responsabiliser les équipes terrain dans la construction de leurs outils
- réduire la dette technique liée aux tableurs et outils éphémères
- renforcer l’efficacité collective en réduisant les frictions entre métiers et IT
Mais cela nécessite un cadre clair !
Le no-code encadré : une réponse pragmatique pour l’industrie
Les outils no-code encadré comme Flexio permettent aux métiers de créer leurs propres applications :
- suivi qualité, gestion des non-conformités, checklists maintenance, audits sécurité, etc.
- tout en respectant les règles définies par la DSI (accès, données, interfaçage, etc.)
Ce modèle est déjà adopté dans de nombreux sites industriels. Les métiers gagnent du temps et créent des outils utiles, au plus près du terrain. La DSI reste garante de la cohérence du SI, sans devoir tout développer elle-même. Le ROI est rapide : déploiement en quelques jours, adoption immédiate, baisse des erreurs et du papier.
“C’est simple : je fais en une journée ce que je faisais en une semaine sur Excel.” Stéphane Dupin, responsable amélioration continue et digitalisation chez STREIT
4 piliers pour donner plus d’autonomie aux métiers sans perdre le contrôle IT
1. Cadrer les zones d’autonomie
Identifiez les cas d’usage que les métiers peuvent prendre en main (checklists, saisie terrain, alertes…). Précisez les garde-fous (types de données, interfaçage, rôles).
2. S’équiper d’une plateforme adaptée au contexte industriel
Le bon outil doit être simple pour les utilisateurs terrain, compatible avec votre SI, et sécurisé (SSO, hébergement France, auditabilité, etc.).
3. Suivre les usages et les gains
Définissez des KPIs clairs (réduction du backlog, délais, satisfaction des métiers, nombre de FlexApps créées) pour objectiver les bénéfices.
4. Impliquer les métiers… sans lâcher la main
Accompagnez les équipes dans la conception, formez-les, puis laissez-les évoluer en autonomie contrôlée. Cela renforce l’adhésion et la culture numérique.
Cas d’usage : comment STREIT a débloqué sa digitalisation grâce à Flexio
En 2022, STREIT a choisi Flexio pour permettre à ses équipes de créer leurs propres applications, en partant de leurs besoins terrain (qualité, production, maintenance).
Résultat :
- plus de formation nécessaire : les équipes utilisent l’outil directement
- des dizaines d’apps déployées sans surcharge IT
- une adhésion forte des métiers, une image renouvelée de la DSI
Découvrez le retours d'expérience en vidéo par ici.
Conclusion : la DSI industrielle doit redevenir un accélérateur, pas un gardien de temple
L’ère du “tout centralisé” est révolue. Pour rester agile et pertinent, un site industriel doit pouvoir laisser les métiers s’exprimer via des outils simples, tout en gardant une vision centralisée, sécurisée et interopérable.
C’est exactement ce que permet Flexio avec son approche no-code encadré. Un levier stratégique pour réconcilier gouvernance IT et agilité métier.
F.A.Q. — Autonomie métiers et gouvernance IT dans l’industrie
Pourquoi les DSI bloquent souvent les demandes métiers ?
Parce que les ressources IT sont limitées, les priorités sont nombreuses et les cycles de validation complexes. Cela engendre des délais qui frustrent les métiers et saturent la DSI.
Est-ce que le no-code est adapté aux environnements industriels ?
Oui, à condition d’utiliser un outil pensé pour le terrain : mobile, simple, interopérable et sécurisé. Flexio répond précisément à ces contraintes industrielles.
Comment éviter le shadow IT tout en donnant plus de liberté aux métiers ?
En mettant en place un cadre clair d’autonomie, validé par la DSI, et en donnant aux métiers un outil no-code sécurisé, contrôlé et connecté au SI.
Combien de temps faut-il pour mettre en place un modèle “autonomie + gouvernance” ?
En général, quelques jours suffisent pour un pilote. Le tout est de bien cadrer en amont les rôles, règles et priorités. Ensuite, la montée en puissance peut être progressive et mesurée.
Quels sont les bénéfices concrets d’une approche no-code encadrée ?
Réduction du backlog IT, amélioration du temps de réponse aux demandes métiers, diminution du papier, fiabilisation des données, meilleure collaboration entre DSI et opérationnels.
